« Et que l’on estime perdue toute journée ou l’on n’aura pas dansé au moins une fois ». Nietzsche
Danser Résister, Danser pour résister
En janvier 2015, suite aux attentats à Paris, une danseuse et chercheuse en art, Nadia Valdori-Gauthier décide d’agir. Elle s’engage dans un acte de résistance poétique : une minute de danse par jour.
Son travail de recherche et de création sur la performance l’amène naturellement à tenter, explorer, expérimenter. Elle commence à danser le 14 janvier 2015, et le fera pendant 1001 jours consécutifs. Une action quotidienne petite mais réelle et répétée, libre, gratuite. Elle danse hors de ces espaces habituels de danse, pour ne pas céder à l’anesthésie, la peur. Danser résister.
Ses danses sont filmées et postées en ligne le jour même, et l’ensemble fait une oeuvre que l’on retrouve dans un livre joyeux, déjanté, émouvant, mais surtout, ce qui se dessine sous nos yeux, c’est qu’un acte individuel, vient s’inscrire collectivement.
« Goutte à goutte l’eau finit par traverser la pierre » proverbe chinois qui signifie qu’une action minime et répétée peut finir par avoir un grand effet.